Des larmes irrépressibles
Parfois, une phrase, un paysage, une musique, une personne, une scène de film, une situation… nous touche tellement que des larmes irrépressibles arrivent à nos yeux.
Nous sommes ému. Nous pouvons alors retenir ces larmes avec gêne, les laisser couler librement sans aller plus loin ou les accueillir en nous demandant qu’est-ce qui nous touche à cet instant.
Et tout ce qui nous touche est une perle de sens ! Tout ce qui nous touche exprime ce que nous ne savons pas faire vivre en nous, un talent créatif à révéler et exprimer. C’est la loi du principe.
Avez vous observé avec précision quelles scènes de film, quelles situations, quelles musiques provoquaient en vous de telles larmes ?
Je vous propose d’aller contempler quelques perles contenues dans ces larmes.
Mes larmes d’inspiration
Pour ma part, des larmes d’inspiration me viennent à chaque fois dans un film, un livre, la vie où une relation forte d’amour et de fierté entre un parent et son enfant est exprimée.
☼ À travers ces larmes, la vie m’invite à être bienveillante avec moi-même et fière de moi.
Le film que j’ai vu le plus de fois et qui m’a touchée enfant, m’inspire et me touche toujours autant est « Out of Africa ». Ce qui me touche c’est l’évolution de l’héroïne, sa persévérance pour être libre et indépendante, pour rendre les autres libres. Une liberté qu’elle apprend avec son bel amant dans une nature sublime ! Je pleure quand elle défend les villageois et supplie le major de leur accorder une terre, à genoux en demandant qu’il engage sa parole.
Et plus largement, les films où les gens sont prêts à mourir pour être libres me touchent aux larmes comme Braveheart ou Charlotte Gray. Pareil pour les musiques de Tony Gatlif dans ses films, intenses, profondes, vibrantes, vivantes. Je pense surtout à « Vengo » et la scène de la fête flamenco en plein air, à « Exils » et la scène de transe. Ces musiques flamenco ou soufie qui mêlent joie, souffrance et liberté me transportent.
☼ La vie m’invite à vivre ma propre liberté, à l’expérimenter, à goûter tous mes sens, à vivre « plein feu ».
Même émotion devant les films où le héros a soif d’apprendre, de progresser et croie en son rêve. Je pense à « Sur les chemins de l’école » et au jeune garçon du Kenya prêt à traverser la savane pour aller à l’école. Il veut devenir pilote et croit en lui !
☼ À travers cette émotion, la vie m’invite à croire en mes rêves et à évoluer toujours, avancer sur mon chemin qui se dessine à chacun de mes pas.
Dans le magnifique film « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain », je pleure quand le voisin d’Amélie qui a la maladie des os de verre dit : « Vous n’avez pas des os en verre, vous pouvez vous cogner à la vie ! Si vous laissez passer cette chance alors avec le temps c’est votre cœur qui va devenir aussi sec et cassant que mon squelette. Alors allez-y non d’un chien ! »
☼ La vie m’invite à vivre intensément, sans réserve, sans obligation de résultat, sans me mettre des contraintes et à cesser de survivre en n’osant pas !
Je suis touchée aux larmes par les histoires où une personne est prête à aller à l’encontre du courant de pensée de ses contemporains pour exprimer et défendre ses valeurs, ce qu’elle pense.
☼ La vie m’invite à exprimer ma vérité, à oser exprimer ma vision des choses sans avoir peur d’être rejetée, critiquée, prise pour une extra-terrestre ou une illuminée !
C’est ce pas que je suis en train de franchir avec ce blog car jusqu’à présent j’exprimais peu ma vérité, je parlais peu de Bioanalogie, de magie de la vie, de la nature, de ce lien entre tout, ce sens en chaque évènement de la vie. Je gardais ça pour moi ou l’exprimais seulement avec des gens ouverts à ça. Aujourd’hui, j’ose partager ce message avec vous !
Quelques autres larmes d’inspiration
Imaginons quelques autres situations qui peuvent nous tirer des larmes et voyons quelles perles de sens sont contenues dans ces perles lacrymales, quel message la vie nous livre en gouttes…
. le dépassement de ses limites pour être soi-même,
☼ La vie m’invite à faire vivre l’être unique que je suis, sans comparaison.
. le sauvetage, le secours, l’entraide,
☼ La vie m’invite à être mon meilleur ami, à rester en contact avec mon humanité, ma compassion.
. la mort, la disparition, les adieux,
☼ La vie m’invite à vivre, à laisser la mort derrière moi et à être dans l’expérimentation de chaque instant en lâchant mes sécurités, ce que je connais. En quoi suis-je invité à regarder là où j’ai éteint quelque chose de moi-même et à aller voir qu’en fait c’est pleinement vivant et ne demande qu’à vivre ?
la complicité entre un animal et un homme,
☼ La vie m’invite à être bienveillant avec mon mental, ma façon de penser, mon raisonnement et à ne pas me juger.
. la rébellion contre l’ordre établi,
☼ La vie m’invite à sortir des conventions, des habitudes et à oser l’imprévu.
le mariage, l’union,
☼ La vie m’invite à considérer que j’ai parcouru ma vie sans faute (il n’y a rien à réparer), à prendre toute ma vie avec moi avec la certitude que tout ce que je vis est au service de ma conscience
. la séparation, les retrouvailles,
☼ La vie m’invite à être en contact avec moi même, à m’écouter, à être dans ma cohérence.
A travers des larmes d’inspiration, je suis invité à écouter en quoi ce qui me touche parle de moi et de ce que je ne fais pas vivre en moi.
Cette lecture du sens de nos larmes d’inspiration avec la loi du principe est une proposition qui a peu de valeur sans vos témoignages.
Qu’est-ce qui vous donne des larmes d’inspiration ? Quel sens portent ces larmes à votre avis ?
N’hésitez pas à témoigner en laissant un commentaire ci-dessous. Vos témoignages sont important pour tous ceux qui liront cet article après vous et pour moi aussi !
Je ne pleure pas beaucoup, pas souvent dans la vraie vie, mais je peux me transformer en véritable fontaine de larmes au cinéma.
"Out of Africa" est l'un des films qui m'a le plus fait pleurer, avec "la Liste de Schindler", le matin où les mamans découvrent que les gardes du camp ont profité de ce qu'elles étaient à l'appel pour emmener leurs enfants, je crois que j'ai failli m'évanouir de douleur et pourtant je n'étais pas encore mère à l'époque.
La première fois que j'ai vu "Cinema Paradiso", j'étais constamment entre le fou-rire et les larmes, ce film est une véritable montagne russe émotionnelle pour moi et chaque que fois qu'il passe à a télé je le regarde, et…