
Le mot enfant contient en lui le mot père et le mot mère. Ces trois entités sont indissociables et appartiennent à une seule et même réalité, à une seule et même unité : celle de la famille.
Nous avons tous un père.
Nous avons tous une mère.
Nous sommes tous des enfants.
Sommes nous vraiment conscients de ce constat ?
Laissons-nous l’enfant en nous s’exprimer, rire, chanter, jouer ?
Vivons-nous dans l’énergie de l’enfant ?
L’énergie de l’enfant
L’énergie de l’enfant est l’énergie de la vie, celle qui nous pousse à :
avancer dans la découverte permanente,
expérimenter à chaque instant avec intensité,
être ouvert à tous les possibles dans la présence.
Notre action de vie, celle dans laquelle nous nous réalisons, est une action sans attente ni anticipation, sans réserve ni obligation de résultat, sans jugement ni intention. C’est une expérimentation de l’instant présent et nous ne sommes véritablement vivants que dans cette expérimentation.
Quand nous agissons dans une attente, nous reproduisons forcément ce que nous connaissons. Quand nous anticipons, nous imaginons le futur sans laisser de place à la surprise. Or toute évolution se fait hors du connu, hors des sentiers battus, des habitudes, en se laissant surprendre par la vie.
Quand nous agissons dans l’obligation d’un résultat final, un résultat figé, nous sommes forcément en dehors de la vie qui est par essence un mouvement, une transformation, une remise en question permanents. Vivre c’est expérimenter tous nos sens à chaque instant, c’est goûter, entendre, voir, toucher, sentir la vie qui est là.
Quand nous agissons dans l’intention de modifier l’extérieur, nous sommes forcément dans un idéal, en dehors de la réalité telle qu’elle est, dans le jugement positif/négatif, dans la justification et dans le contrôle. Or il n’y a pas une voie mieux qu’une autre, il y a une multitude de voies.
Nous avons tous des objectifs, des intentions, des désirs, des rêves.
Agir sans attente, sans obligation de résultat et sans intention veut simplement dire de ne pas rester fixé, figé, bloqué sur nos envies ou sur la façon de les réaliser. Ne pas être identifiés à elles. Elles peuvent évoluer, changer voire disparaître ou leur réalisation peut prendre des chemins de traverse que l’on n’avait pas imaginés au départ. Nous ne sommes pas le but que nous nous sommes fixé !
Cette expérimentation de la vie, cette énergie de l’enfant est l’espace vide décrit par la physique quantique comme vide relationnel. Ce n’est pas un vide opposé au plein. Non. C’est un vide qui crée le lien entre tout, rencontre entre l’extérieur et l’intérieur, entre le temps et l’espace, entre le passé et le futur, entre le ciel et la terre.
Le vide comme absence de matière n’existe pas. Le vide comme repos absolu n’existe pas. Il y a toujours un champ d’information en interaction avec la nature, en mouvement et en création permanents, un champ de potentiel illimité qui prend forme quand la conscience expérimente. Et chaque point de l’univers a l’information holographique de tous les autres points.
« Le vide est un disque dur holographique qui connecte l’information de tous les points, chaque point contenant l’information holographique de tous les autres points. » Nassim Haramein
Dans cette expérimentation, nous cessons de donner du sens à notre vie et nous laissons la vie prendre sens. C’est la vie qui se révèle à travers nous dans un mouvement permanent.
Cela nécessite de se situer au cœur de nous-même et de répondre de tout ce qui nous touche. Si nous sommes touché, c’est qu’il y a une information en nous qui a le même principe neutre que l’évènement extérieur : c’est la loi du principe.
« Les formes ne sont pas différentes du vide, le vide n’est pas différent des formes, les formes sont le vide, le vide est les formes. Il en va de même des sensations, des perceptions, des constructions mentales et des consciences. » Sûtra du Cœur de la prajñâ pâramitâ
L’enfant en nous
Regardons les enfants et leur capacité à vivre dans l’instant présent, à jouer avec enthousiasme, à regarder la vie avec candeur, à voir la poésie des choses simples, à imaginer un monde enchanteur, à rêver et à croire en leurs rêves, à incarner la joie de vivre.
Voyons-nous aussi le dragon ou l’ourson dans le nuage au-dessus de notre tête ?
Utilisons-nous le pouvoir de notre imagination ?
Exprimons-nous entièrement notre créativité ?
Vivons-nous dans l’instant présent ?
Entrons-nous avec joie dans le jeu ou dans la danse avec spontanéité ?
Croyons-nous en nos rêves ?
...
Et vous, écoutez-vous votre enfant intérieur ? Suivez-vous ses aspirations ? Si cela vous inspire, n’hésitez pas à laisser un commentaire !