Carine est une amie de longue date avec qui nous avons usé les bancs de l’université. Même si je la dérangeais par mes bavardages – constructifs – pendant les cours, nous sommes restées proches, nous voyant peu mais à chaque fois comme si l’on s’était quittées la veille. Quand je lui ai parlé de bioanalogie, cela l’a rendue curieuse et de consultation individuelle en atelier, elle nous offre aujourd’hui son témoignage sur ce qu’apporte la bioanalogie dans sa vie.
« L’essence de l’homme ne serait-elle pas d’être un être qui peut témoigner ? » Gabriel Marcel
Un voyage en profondeur
Suivre les signes
J’ai participé, début octobre 2020, à l’atelier d’initiation aux clés de naissance qu’organisait Blandine. Elle m’avait déjà expliqué ce qu’est la bioanalogie et nous avions eu une séance sur un thème précis dans lequel elle avait utilisé ma clé de naissance.
C’est en lisant plusieurs articles de ce blog à la suite, pour rattraper un léger retard que j’avais pris en me coupant de tout pendant le confinement, que mes acouphènes se sont mis à s’exprimer particulièrement fort. Plus j’avançais dans mes lectures, plus ça hurlait. En ouvrant le dernier mail, j’ai pris connaissance de l’organisation de l’atelier et là, d’un coup, mes acouphènes se sont tus pour un temps. Le message m’a paru très clair : il fallait que je m’initie aux clés de naissance.
Plonger
Blandine avait choisi de nous réunir trois jours en totale autonomie dans un gîte des Hautes Alpes. Non seulement le lieu était magnifique, mais le gîte était vraiment très accueillant. Le tout m’a paru parfaitement adapté pour un voyage à l’intérieur de soi, puisque c’est comme ça que j’ai vécu ces 3 jours. Cet atelier m’a amenée à découvrir mon fonctionnement dans la dualité, qui me mange mon énergie depuis toujours. J’ai plongé à l’intérieur de moi, ça m’a interrogé, ça m’a laissé perplexe par moment, ça m’a bousculé à d’autres, pour finir par m’amener à de véritables révélations.
Blandine enseigne avec bienveillance, patience et passion. Les informations étaient claires et les échanges stimulants. De très beaux partages ont eu lieu pendant ce séminaire.
Le lieu a permis des activités en extérieur, malgré la pluie qui nous a accompagné une partie des trois jours. Mobiliser le corps repose l’esprit et permet d’intégrer les informations différemment. J’ai vécu cette expérience comme un plus.
En ce qui me concerne, même cette pluie a été une part importante du WE. Comme si la vie m’invitait à me plonger à l’intérieur de moi pour un renouveau sous le soleil du dimanche midi.
Savourer
Depuis l’atelier, mon sommeil d’habitude chaotique est de meilleure qualité. Reposée quand je me lève, j’ai plus d’attention et de concentration dans la journée
J’ai des impressions qui me sont surprenantes : les distances se sont raccourcies. Était-ce la fatigue qui me faisait ressentir le moindre déplacement comme insurmontable ? Ai-je une nouvelle vision des choses ? Toujours est-il que je prends la route plus apaisée.
Je me sens ouverte à toutes les possibilités. Du coup, depuis l’atelier, il s’en présente plein. C’est juste génial toutes les rencontres merveilleuses que m’apporte la vie ! Il se passe des choses intéressantes régulièrement puisque j’aborde les évènements différemment.
J’ai intégré le fait que « laisser faire » ne veut pas dire « ne rien faire » et que « faire » ne veut pas dire « se battre ». Je ne lutte plus pour rien et j’identifie quand je commence à le faire. Du coup, des blocages que je rencontrais ces derniers temps sautent.
Comme ce chantier pour lequel je me bats depuis un an et qui finit par se faire alors que j’arrête de relancer mes contacts. Il commencera pendant mes vacances ? Et bien soit ! J’ai confiance.
Et les hérissons que je cherche à installer dans le jardin partagé de mes amis : ils m’ont été proposés par la LPO pour le jour où on terminait de construire leur abri. Timing parfait.
Qu’est-ce que c’est apaisant et reposant quand tout roule comme ça !
Ressentir
Depuis l’annonce d’un second confinement, je me sentais stressée. La nuit, j’avais à nouveau des périodes sans sommeil avec un sentiment de compression globale : muscles tendus, cage thoracique comprimée. En me « reconnectant » à ma clé de naissance 9753, en récitant lentement que si je me situe dans le laisser faire, en expérimentant le fait que la responsabilité de mes bonheurs et de mes malheurs ne vient pas de l’extérieur, en ayant la certitude que c’est dans le mouvement intense et spontané, sans « objectifs à la con » et aussi sans limite, ni contrainte que je suis en paix, ce que je sais c’est que je suis à ma place.
Révélation !
Ce nouveau confinement m’empêche d’être dans un mouvement intense et spontané sans limite ni contrainte ! Alors il suffit que je trouve, dans les limites et contraintes générales imposées à tous, ce que je peux faire sans limite ni contrainte à mon niveau à moi. En y réfléchissant seulement quelques secondes, il y a en a plein ! Du coup, j’évite de prendre des responsabilités qui ne sont pas les miennes puisqu’elles viennent de l’extérieur (je sauverai pas le monde !). Je laisse faire un peu plus. Je suis à ma place.
Surprise !
Cette prise de conscience s’est faite en quelques secondes très concrètement dans mon corps et mon esprit : la compression de tout mon corps s’est relâchée, je me suis détendue, j’ai respiré. Et surtout, il y a comme une vitre en plexiglas placée verticalement devant moi, à quelques millimètres de mon nez qui s’éloigne doucement et se met quasiment à l’horizontale, légèrement orientée vers le haut comme un tremplin doux vers l’infini. S’en suit une sensation de vision élargie, de liberté de mouvement puisque les contraintes se sont éloignées et sont même devenues un tremplin vers des moments meilleurs.
Extraordinaire comme sensations !
Intégrer
Depuis l’atelier, je reprends mes notes et les documents que nous a donné Blandine lorsque j’ai le sentiment que quelque chose coince. J’ai calculé les clés de rencontre avec des évènements qui m’ont traumatisé pour comprendre ce que la vie voulait m’enseigner. Je fais de même avec la clé de naissance de certaines personnes de mon entourage, ce qui m’en apprends encore beaucoup sur moi. En résumé, je me pose les bonnes questions, j’identifie quand je m’enlise dans ma dualité, j’expérimente la vie en conscience, pour mon plus grand bien.
Merci à toi Blandine pour ta disponibilité pendant trois jours complets. Je te suis très reconnaissante pour ta pédagogie car j’ai la sensation d’avoir compris pas mal de choses même si je sais que je suis aux portes d’un monde bien plus vaste. Merci à tous les participants pour cette super ambiance et le respect de chacun. Et spéciale dédicace à la cuisinière qui nous a régalé à chaque repas.
Je suis très reconnaissante à la vie pour m’avoir guidée jusqu’à cette découverte des clés de naissance. Je sens que ça va être un appui important maintenant.
« Chaque jour est le tremplin du lendemain. » Michel Bouthot
La bioanalogie et moi aujourd’hui
De la neutralité
Pour moi, la bioanalogie est la recherche de la neutralité qui permet une vision plus large de la portée d’un évènement. Elle me permet de me poser la question : « en quoi cet évènement parle de moi ? ». À défaut de trouver la réponse toute seule, la question me permet de m’extraire de l’émotionnel et d’aborder l’évènement avec du recul. Rien qu’avec cette démarche mentale, un apaisement se crée.
Ainsi, je peux « neutraliser » des évènements, des paroles, des situations plutôt que de me laisser emporter par mes émotions (et notamment par l’agacement voire la colère). L’atelier sur les clés de naissance m’a appris à me reconnaître et à m’accueillir comme je suis, avec mes émotions.
Du repos
Étant hypersensible, la bioanalogie me permet d’identifier des émotions qui ne sont pas les miennes et donc de les gérer comme telles. Ça permet un certain détachement salvateur. En gardant « la tête froide » je me préserve et j’ai l’impression d’être plus à même d’aider les autres.
Et aussi, maintenant que je sais que « je suis à ma place » indépendamment du lieu, de l’espace qui m’est réservé sur une table ou dans un placard et que je sais que cette place constitue une grande part de ma personnalité, je me sens moins envahie, moins oppressée.
Je prends aussi les évènements moins à cœur car j’ai compris que laisser faire ne veut pas dire ne rien faire. Par contre, le combat et la lutte permanente sont inutiles. Quelle source de repos !
De la sérénité
Création inspirée par ma clé de naissance 9753 lors de l’atelier
Même si l’intégration des notions de bioanalogie me demande d’y revenir régulièrement, à mon rythme, elle m’apporte de l’apaisement et de la sérénité dans mon quotidien ainsi que la conviction que pour les problèmes qui ne sont pas encore réglés, comme mes acouphènes, la solution viendra en temps et en heure. Patience et conscience sont possibles.
Ce que je trouve le plus beau, magique, profond dans cette expérimentation, ce sont les perceptions quasi physiques, les alignements, les révélations. L’atelier d’initiation aux clés de naissance a été une réelle bouffée d’air pour moi !
Il m’a notamment apporté la compréhension de deux évènements traumatisants passés par le calcul de la clé de rencontre avec leurs dates et un détachement qui fait que je peux me permettre de ne prendre que ma juste responsabilité et non porter celle du monde entier.
Je vois enfin poindre le bout du nez de la sérénité tant recherchée.
« Une femme qui atteint la sérénité est une femme qui a abandonné le combat. » Anne Sylvestre
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Merci infiniment Carine pour ce témoignage concret et détaillé sur ton vécu et ton intégration de la bioanalogie. Il est évident qu’un monde plus vaste s’ouvre devant toi, laissant œuvrer la magie de la vie !
Si ce témoignage vous inspire, vous questionne, vous touche, n’hésitez-pas à laisser un message dans l’espace de commentaires ci-dessous. Si vous souhaitez vivre cet atelier à votre tour, c’est par ici. Merci !
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