J’ai lancé un appel afin de recueillir des témoignages sur le vécu de la bioanalogie à ceux qui la pratiquent au quotidien . Géraldine est la première à se lancer et elle vous offre ce très beau texte, son témoignage. Merci Géraldine, c’est un beau cadeau !
Le témoignage de Géraldine
Une vérité vibratoire
J’ai connu la Bioanalogie lors de ma formation en Psychogénéalogie. Lorsque nous avons abordé le tableau structurel de notre empreinte de naissance ; j’ai ressenti une telle vérité vibratoire dans mon corps que je me suis précipitée pour acheter les deux livres « L’Empreinte de naissance » et « L’Empreinte de l’âme » de Jean-Philippe Brébion que j’ai littéralement dévorés en ayant cette impression étrange d’avoir tout compris et dans le même instant de n’avoir rien compris !
J’ai eu envie d’en savoir plus en m’initiant aux Clés de Naissance tout d’abord pour ensuite m’engager dans la formation de Bioanalogiste.
J’ai pris conscience que la réparation, ce n’est pas la guérison. J’étais dans l’illusion que j’étais guérie de certains comportements. Or, en faisant cette formation, j’ai été confrontée à mes vieilles peurs bien tapies au fond de moi. Ce fut d’abord un choc pour moi par rapport à toutes ces années de réparation psycho-émotionnelle. Puis j’ai décidé de me « révolter » en prenant la responsabilité des évènements de ma vie, en me reconnaissant dans ce qui me touche. Je dois dire que cette étape a été fondamentale puisque cela m’a permis d’aller au contact de moi-même, d’aller à mon écoute et j’ai pu me respecter et oser peu à peu être qui je suis sans peur d’être jugée.
Aller à la rencontre de moi
Désormais, dès qu’un événement me blesse ou me touche, je sais qu’il parle de moi et je prends un temps pour moi afin d’aller entendre l’information qui me guide vers ma créativité. C’est libérateur et c’est créateur d’initiatives que je mets en place sans avoir osé le faire auparavant, en me mettant moins la pression pour obtenir un résultat.
Parfois, je me suis ressentie dans la conscience et j’ai fait un parallèle avec l’état de rêverie qui n’a de réalité que lorsqu’on en est sorti. On prend conscience d’être dans la conscience que lorsqu’on n’y est plus !
Aujourd’hui, je profite plus de la vie et s’ouvrent alors de nouvelles possibilités et des belles rencontres se présentent que j’expérimente sans intention, sans obligation de résultat et sans attendre quoi ce soit. C’est magique car tout s’ouvre pour me guider vers ma propre créativité. Dès que je sens une tension ou un blocage dans mes actions, je m’arrête pour prendre conscience de ce qui se joue en moi ; le fait d’aller à ma rencontre en laissant le sens se révéler me met dans un état de plénitude absolue.
J’ai décidé de me choisir même si ce n’est pas toujours simple. Mais rien que de m’accueillir dans mes mécanismes de survie, je ressens une paix intérieure d’être à mon écoute.
« Prendre soin de soi est la promesse d’une rencontre authentique avec l’autre. »
Accueillir ce qui est
J’ai envie de vous confier un exemple concret qui m’a particulièrement touchée.
Je faisais ma balade quotidienne quand j’ai heurté une pierre qui est venue rebondir violemment sur ma malléole traversée par une veine ; une douleur terrible s’est déclenchée dans tout mon pied et mon mollet ; j’ai clopiné quelques mètres avec la douleur qui s’intensifiait et je me disais que j’étais incapable de rentrer chez moi. Tout à coup m’est venue dans la tête cette phrase » Ne pas vouloir une autre réalité que celle qui est là ».
Vous me croirez si vous le voulez mais à l’instant où m’est apparue cette phrase, j’ai ressenti un grand calme intérieur puis la douleur a disparu et j’ai continué ma route sans boiter et sans séquelle alors que je voyais apparaître quelques minutes auparavant une bosse avec un bleu !! C’était comme s’il ne s’était rien passé. Je n’arrivais pas à le croire tellement c’était bluffant alors je me suis dit que j’avais dû intégrer ce principe pour me faire cet effet là . La Bioanalogie, c’est magique!
Merci de m’avoir lue.
Géraldine
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Pour Christiane Singer, être en amour avec soi-même est primordial et passe par « ce travail de se rencontrer et de s’incliner devant ce mystère que nous abritons chacun ». C’est à cette reconnaissance de nous-même que nous invite la bioanalogie comme l’exprime si bien Géraldine. Merci pour ce beau témoignage !