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Intolérances et allergies - Acte I

Dernière mise à jour : 30 mai 2023



L’allergie est une réaction de notre système immunitaire à un élément extérieur pourtant inoffensif. Elle peut se manifester de différentes manières et à différents endroits du corps selon les personnes. Si nous avons une réaction allergique, c’est que nous rencontrons la substance allergène au moins pour la seconde fois. En effet, la première fois que l’allergène entre en contact avec notre peau, nos yeux, nos voies respiratoires ou digestives, notre système immunitaire identifie cet élément comme dangereux. Il fabrique alors des anticorps spécifiques contre lui. C’est la sensibilisation. Dès que nous entrons à nouveau en contact avec cet élément, notre système immunitaire réagit : les anticorps lancent l’offensive contre l’allergène, provoquant la réaction allergique.


La perle de sens d’une allergie

Quand nous sommes allergique, nous ne sommes pas dans notre réalisation, dans notre créativité unique. Nous avons vécu un évènement où nous avons ressenti rupture, séparation ou perte de contact. Cet évènement peut être conscient, on s’en souvient parfaitement, ou inconscient, il est passé inaperçu. Le jour de cet évènement, l’élément auquel nous sommes allergique était présent dans l’environnement et il y a eu sensibilisation. Notre cerveau, qui fonctionne par analogies, a associé cet élément avec cet évènement de rupture que nous n’avons pas su gérer autrement qu’en adoptant un comportement issu de nos mécanismes de survie. Ce comportement a un principe neutre, une perle de sens, analogique avec celui de l’élément auquel nous sommes allergique et ce principe neutre nous parle de la façon dont nous ne nous réalisons pas. À chaque fois que nous faisons une réaction allergique à ce même élément, nous sommes confronté à ce même principe, cette même perle de sens. Tant que le message que la vie nous apporte à travers cette allergie n’est pas mis en conscience, notre corps réagit au même élément.


Quand je suis allergique, la vie me propose d’entrer dans ma réalisation personnelle en réagissant au principe neutre de l’allergène.


Il existe de nombreux allergènes, de différents types. Dans cet article, je vous propose d’aborder le sens d’une allergie aux principaux allergènes aériens qui entrent en contact avec nous par nos voies respiratoires. Les principaux allergènes alimentaires font l’objet d’un second article. Et si vous souhaitez aller en profondeur sur cette thématique, vous pouvez suivre l’atelier de Jean-Philippe Brébion intitulé « Peurs, allergies et phrases assassines ».


Les allergènes aériens

Le pollen

Le pollen est produit par les plantes à graines, au niveau des étamines de la fleur. Il est constitué de minuscules grains de forme plus ou moins sphériques de quelques dizaines de micromètres de diamètre. Chaque grain de pollen produit et contient les gamètes mâles qui s’envolent avec le vent pour aller féconder le pistil (partie femelle) des fleurs voisines. Ces grains de pollen sont produits en très grande quantité et seuls certains vont féconder une fleur pour donner un fruit. C’est l’équivalent des spermatozoïdes chez l’homme !


Dans la dispersion de ces milliers de grains de pollens, il y a une idée de gaspillage d’énergie.


☼ À travers l’allergie au pollen, la vie m’invite à cesser de disperser mon énergie, de la gaspiller, de l’utiliser à autre chose qu’à ma propre créativité (pour les autres, pour un travail qui ne me plaît plus…)


À nous de choisir de mettre notre énergie dans ce qui est vraiment important pour nous, dans ce qui nous fait vibrer, ce qui nous met en joie et nous donne de l’énergie…


Les acariens

Les acariens sont de minuscules animaux de la famille des araignées. Il en existe d’innombrables espèces vivant dans des milieux très variés, avec des modes de vie très différents et de multiples formes de relations avec les autres êtres vivants (végétaux, animaux et homme). Parmi eux, la tique, le varroa parasite de l’abeille et les acariens des maisons. Ils prolifèrent dès que le climat ambiant est chaud et humide, se nourrissant de débris organiques (peaux mortes, poils, cheveux, miettes, moisissures…).


Nous ne sommes pas allergiques aux acariens en eux-mêmes mais plutôt à leurs déjections que l’on retrouve dans la poussière, sur les plumes d’oreiller et de couettes, sur les matelas, tapis, moquettes, canapés, peluches…


Les déjections que nous laissons derrière nous parlent du passé qui ne peut être changé. Le passé est un constat, ce qui est fait est fait.


☼ À travers l’allergie aux acariens, la vie m’invite à ne pas vouloir un autre passé que celui que j’ai eu, à cesser de me comporter en victime de mon passé, à cesser d’être accroché à mon passé, identifié à lui.


Notre passé est le point d’appui de notre vie. Les expériences de notre vie nous donnent notre richesse. Nous ne savons pas si nous serions vivant aujourd’hui si nous avions eu un autre passé que celui que nous avons eu. Nous pouvons nous remercier de tout ce que nous avons accompli. Nous avons forcément cherché à chaque instant à faire le mieux de ce que nous savions faire à ce moment-là.


Vouloir changer notre passé est une illusion. Interpréter notre passé en dualité, en positif ou négatif, c’est survivre. Tant que nous voulons un autre passé, une autre histoire, une autre famille, nous ne pouvons pas être pleinement vivant. La vie, c’est choisir à chaque instant ce qui est là.


Les poils d’animaux domestiques

En fait, nous ne sommes pas allergiques aux poils des animaux, mais aux sécrétions présentes sur leurs poils (salive, sébum, urine). Très volatils, ils s’accumulent dans les intérieurs, sur les tapis, rideaux, canapés, vêtements…


Les poils ont un rôle de protection et de maintien de l’hydratation de la peau. Ils ont un rôle essentiel dans le toucher et permettent de percevoir un contact physique avant que la peau ne soit touchée. Ils parlent donc de sensibilité.


Étymologiquement, le mot sécrétion vient du latin secretio « séparation ».


Les animaux domestiques nous parlent du fonctionnement habituel, familier de notre mental.


☼ À travers l’allergie aux poils d’animaux, la vie m’invite à cesser d’être séparé de ma sensibilité et à sortir de mon fonctionnement habituel. Autrement dit, à vivre pleinement mes cinq sens, ma sensibilité, ma sensualité en changeant mes habitudes, en m’ouvrant à l’imprévu.


Vivre est une expérimentation de chaque instant de nos sens, sans aucune réserve. C’est un mouvement permanent d’expérimentation qui ne peut se faire quand nous fonctionnons dans des conventions, des habitudes, en suivant une voie toute tracée. Expérimentons en restant ouverts aux surprises de la vie !


Les moisissures

Allergie-moisissure-sens-analogie-bioanalogie-perle de sens-loi du principeLes moisissures sont des champignons filamenteux, décomposeurs naturels de la matière organique. Elles fondent leur développement sur l’assimilation de composés organiques produits par d’autres espèces. Ces moisissures se cachent dans les endroits les plus humides de la maison et les plus inaccessibles à nos élans ménagers. En plus, elles sont parfois invisibles à l’œil nu.


☼ À travers l’allergie aux moisissures, la vie m’invite à cesser de me construire sur des vérités extérieures à moi.


À nous de nous nourrir de nos expériences passées, de nous appuyer sur notre propre expérimentation, sur notre vérité pour créer et grandir. Les évènements que nous rencontrons nous font évoluer, ils œuvrent en nous et fabriquent notre expérience unique. La seule vérité qui nous laisse en paix ne peut pas être celle des autres !


...


Cette lecture du sens de nos allergies ou intolérances avec la loi du principe est une proposition qui a peu de valeur sans vos témoignages.


Vous souffrez d’une allergie ou d’une intolérance et cet article vous parle ? C’est parfait !


N’hésitez pas à témoigner en laissant un commentaire ci-dessous. Vos témoignages sont important pour tous ceux qui liront cet article après vous et pour moi aussi !


Merci !

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