Notre quotidien n’est pas toujours des plus zen. Nous courons dans tous les sens, pensons à mille choses à la fois et passons d’une activité à l’autre sans transition. Je vous propose aujourd’hui 3 habitudes qui rendent mon quotidien plus serein et m’associe à l’ensemble des blogueurs qui offrirons les leurs dans le cadre de l’évènement “3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien” du blog Habitudes Zen. Ce blog regorge de ressources et je vous suggère d’y lire cet article qui nous invite à la simplicité par l’accueil de l’incertitude.
Habitude 1 : la révolte
Comment ça, la révolte qui rend zen ? N’importe quoi !
Attendez…
Je parle de la révolte au sens étymologique du terme. Révolte vient du latin rivoltare qui signifie retourner, faire un tour, une volte, une révolution.
À chaque fois qu’un événement extérieur me touche, je fais une volte complète dans ma tête pour revenir à moi. Je retourne à moi en me disant que ce qui me touche ne parle que de moi. Avec cette certitude intérieure que tout a sens au service de ma conscience, les évènements deviennent tout de suite bien plus légers et j’arrête de croire que mon malheur ou mon bonheur viennent de l’extérieur.
Adopter une attitude de révolte devant un événement touchant n’est pas facile, mais avec de la pratique, elle devient une habitude qui rend la vie vraiment plus zen. Elle me permet d’être auteure de ma vie, au quotidien. Quelque chose me touche, me chiffonne, m’agace, me choque : cette situation n’est qu’un miroir de ce que je vis à l’intérieur ou plutôt de la richesse que je ne fais pas vivre en moi. Et ma vie prend sens. C’est à cette pratique que je vous invite chaque semaine sur mon blog, à travers des sujets vus sous l’angle de la loi du principe.
« La vie n’a pas de sens, ni sens interdit, ni sens obligatoire. Et si elle n’a pas de sens, c’est qu’elle va dans tous les sens et déborde de sens, inonde tout. Elle fait mal aussi longtemps qu’on veut lui imposer un sens, la tordre dans une direction ou dans une autre. Si elle n’a pas de sens, c’est qu’elle est le sens. » Christiane Singer
Habitude 2 : la présence
Être présente à moi. Voilà une clé primordiale pour une vie sereine.
La présence, c’est être ici et maintenant, complètement immergé dans ce que je suis en train de faire. La présence, c’est vivre chaque action comme une méditation en étant pleinement dans l’attention de l’instant. Souvent mes pensées divaguent, c’est tout naturel, et l’habitude de la présence m’invite à revenir ici et maintenant, concentrée sur ce que je fais. Je me mets à l’écoute de mes ressentis et me plonge dans mes sensations :
l’odeur d’un gâteau dans le four, du savon sous la douche, des cheveux de mon enfant…,
le son du vent dehors, de la musique, de l’eau qui coule, du rire de mon enfant…,
la chaleur du soleil sur ma peau, la fraîcheur de l’eau dans ma gorge, la douceur de mon chat…
En vivant les activités quotidiennes ainsi, celles qui me paraissaient contraignantes deviennent plus légères comme faire la vaisselle ou étendre le linge. Et des activités banales révèlent leur magie. Toute activité peut être vécue en présence, même la non activité, quand on est juste là, assis à regarder le paysage.
D’ailleurs, pour moi, le contact avec la nature au quotidien m’aide à vivre cette présence. Le ciel, le vent, les couleurs changeantes, les arbres, les montagnes, les torrents… cet environnement naturel rend ma présence à moi plus facile. Mais même sans aller dehors, je peux avoir un contact quotidien avec la nature à travers les fruits et légumes frais que je cuisine, mon chat, mon chien, la lumière et la chaleur du soleil ou la pluie qui ruisselle sur la vitre. Et je profite aussi du contact avec mes proches : un bisou, un câlin, une tape amicale.
Si j’ai du mal à être présente et que je prends conscience du bouillonnement de mon esprit, je me concentre sur les parties de mon corps qui sont en contact avec le sol et je respire profondément à plusieurs reprises. Apaisement immédiat !
« Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde. » Bouddha
Habitude 3 : le lâcher-prise
Le lâcher-prise ne se provoque pas. Je ne peux pas lâcher prise volontairement.
Je constate et vis le lâcher-prise lorsque je sors de deux grandes illusions : celle de l’urgence et celle de mon pouvoir personnel. Dès que je ressens un sentiment d’urgence et que je veux faire beaucoup, faire vite et faire bien, dans l’idée que moi seule peut le faire, je m’arrête une minute, respire à fond et me dit : « je vais faire ce que je peux, une chose à la fois et chaque chose se fera au bon moment ! »
Je fais confiance à la vie et la vie me le rend bien. Avec cette attitude confiante, mon interminable liste de trucs à faire diminue d’elle même, avec le temps qu’il faut. Et il n’y a pas mort d’homme.
C’est facile à dire, facile à écrire mais pas toujours facile à appliquer au quotidien pour moi et mon besoin d’efficacité !
Pourtant, faire confiance à la vie, se laisser porter par le courant, ne rien faire, ça rend la vie vraiment plus zen !
À quoi ça rime de nager à contre courant, de lutter et de s’épuiser ? À rien !
« La vraie sagesse, la vraie supériorité ne se gagne pas en luttant mais en laissant les choses se faire d’elles-mêmes. Les plantes qui résistent au vent se cassent, alors que les plantes souples survivent aux ouragans » Épicure
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Prêt à tenter ces 3 habitudes ? Feu… Partez !
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Merci !