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Les piqûres de l'été

Dernière mise à jour : 31 mai 2023


Ahhh… l’été et ses moments de détente sur la terrasse, dans le jardin, en forêt, à la plage. Tout le monde profite des beaux jours et de l’abondance de la nature. Mais certaines rencontres estivales se soldent parfois par une piqûre : abeille coincée dans un T-shirt, guêpe qui voulait goûter une saucisse grillée, tique qui attend son hôte au bord du sentier, méduse dans l’eau, moustiques assaillants à la tombée du jour… Une piqûre touche un point très précis sur notre corps et nous invite à y porter notre attention. À chaque piqûre sa perle de sens que je vous invite à découvrir ici.


“L’été se marque non moins par ses mouches et moustiques que par ses roses et ses nuits d’étoiles…” Marcel Proust

Piqûres d’insectes

Petites bêtes à 6 pattes

Les insectes ont un squelette externe, un corps en 3 parties (tête, thorax et abdomen) et 6 pattes. Ce sont les animaux les plus nombreux de la planète, non seulement en terme de nombre d’espèces mais aussi en biomasse. Ils grouillent de partout !


Analogiquement, ces petites bêtes nous parlent de notre identification à notre mental qui cogite et ressasse le passé dans un fourmillement de pensées.


Qui n’est pas identifié à son mental et à toutes ces pensées qui grouillent dans sa tête ? Les pensées de notre mental logique sont notre mode de survie, rassurant.


Quand un insecte nous pique, notre conscience est attirée sur le point précis de la piqûre comme une invitation à mettre notre attention sur une pensée ou une idée précise à laquelle nous nous identifions.


L’abeille

Parmi les insectes appelés « abeilles » nous trouvons des espèces sociales et d’autres solitaires, des espèces sauvages et d’autres domestiques, des espèces productrices de miel et d’autres pas. Mais dans nos esprits, le mot abeille fait le plus souvent référence à l’abeille domestique, sociale, travailleuse et pourvoyeuse de miel.


Quand elle pique, l’abeille injecte du venin pour se défendre contre l’agresseur que nous sommes et y perd non seulement son dard mais aussi la vie. Nous piquer est pour elle un suicide qu’elle commet au nom de la survie de la ruche.


☼ À travers une piqûre d’abeille, la vie m’invite à porter mon attention sur mes pensées de défense contre une agression extérieure dans lesquelles je perds mon énergie.


Ainsi la piqûre d’abeille nous pose la question : quelle idée suis-je en train de défendre à tout prix en réaction contre l’extérieur plutôt que de façon juste avec moi-même ?


Quand nous mettons notre énergie à nous battre pour une idée, à défendre une cause, nous le faisons parfois par réaction et donc par survie. Or la seule action juste est le témoignage, en vivant de façon alignée avec notre idée.


La guêpe

Contrairement à l’abeille, quand la guêpe nous pique, elle n’y laisse ni son dard ni sa vie. Elle ne se sacrifie pas, elle se défend. Et contrairement à l’abeille qui se nourrit de nectar, la guêpe est une prédatrice d’autres insectes.


☼ À travers une piqûre de guêpe, la vie m’invite à porter mon attention sur mes pensées de victime dans lesquelles mon mental tourne en boucle.


Quelles sont ces pensées qui tournent dans un besoin de nous défendre ? Des pensées de quelqu’un qui se vit agressé ? Sur quel point précis sommes-nous invités à nous repositionner ?


Parfois, nous démarrons au quart de tour en interprétant les situations, en construisant un raisonnement sur une base qui n’est pas la réalité.


Notre mental est rigoureux, juste, analytique. Mais si son point d’appui n’a pas de réalité, il construit un raisonnement qui ne tient pas la route, fragile comme une bulle de savon. À nous de regarder les choses telles qu’elles sont, sans aucune interprétation.


Les moustiques

Le son aigu et lancinant de leurs mille battements d’ailes à la seconde nous met en alerte : ils attaquent ! Enfin, elles attaquent car seules les femelles de moustique piquent. Elles n’ont pas le choix, un repas de sang chaud assure le développement de leurs œufs avant la ponte. Si les moustiques se nourrissent fondamentalement du nectar sucré des fleurs, madame moustique a besoin d’assimiler davantage de protéines pour assurer sa descendance.


☼ À travers une piqûre de moustique, la vie m’invite à porter mon attention sur mes pensées de besoin de reconnaissance.


Assurer sa descendance fait partie des trois paramètres de la survie animale avec l’alimentation et le territoire. Cela fait référence à l’un des trois plans de la conscience, celui du temps, des repères, de notre façon de nous positionner.


En survie, ce plan parle de la recherche de reconnaissance, de validation ou de référence extérieure au lieu de la reconnaissance de soi, du respect de l’être unique que nous sommes.


Avoir une « peau à moustiques »

Certaines personnes semblent attirer les moustiques (et les piqûres en général) plus que d’autres. Leur corps dégage-t-il plus de CO2 ? Leur odeur corporelle est-elle plus attirante ? Peut-être, mais elles peuvent se poser une autre question : se vivent-elles dans la séparation ?


Quand nous nous croyons séparés, notre peau s’affine afin de retrouver le contact, dans l’idée que c’est l’extérieur qui vient nous faire vivre. Et pour le délicat rostre piqueur d’une future maman moustique, une peau fine est bien plus facile à percer qu’une peau de dur à cuire !


Les personnes qui vivent mal une séparation sont ainsi coupées d’elles-mêmes, leur peau s’affine pour retrouver le contact et attire les insectes piqueurs.


☼ À travers ma « peau à moustique », la vie m’invite à me situer dans l’expérimentation de la relation.


Se situer dans l’expérimentation de la relation, c’est choisir de vivre nos relations dans l’instant, telles qu’elles sont, sans attente ni intention ni obligation de résultat. Juste comme une expérience nouvelle à chaque instant.


Autres piqûres

La tique

La tique est un acarien à 8 pattes. Parasite des vertébrés, elle se tient à l’affut sur une herbe haute, attendant le passage d’un animal. Dès qu’un mammifère, un oiseau ou un reptile passe à sa portée, elle lui saute dessus et s’ancre dans sa peau avec son rostre, ni vue ni connue, pour se nourrir de son sang.


☼ À travers une piqûre de tique, la vie m’invite à porter mon attention sur mes jugements et mes attentes.


En quoi sommes nous dans l’attente ou à quelle attente nous conformons-nous ? Dans quel jugement ou sentiment de jugement sommes-nous plongés ? Voilà les questions qu’une piqûre de tique pourrait soulever.


La méduse

Perle de sens - Bioanalogie - piqûre méduseLa méduse est un animal gélatineux et transparent, en forme de cloche, avec une bouche centrale entourée de tentacules. La symétrie de son corps est radiaire, comme un soleil. Elle pique sa proie en utilisant ses tentacules extensibles porteuses de millions de cellules urticantes qui injectent du venin en provoquant de multiples micro-piqûres.


Les objets transparents n’ont pas d’ombre puisqu’ils laissent passer la lumière…


☼ À travers une piqûre de méduse, la vie m’invite à rencontrer des événements occultés, à les regarder dans la réalité, à les traiter pour vivre le présent dans toute sa puissance.


Quelle est la réalité que nous ne voulons pas regarder en face, à travers laquelle nous ne voulons pas voir le soleil qui brille ?


“La peur des piqûres, ça ne peut pas se guérir par l’acupuncture.” Pierre Legaré

...


Petite piqûre, gros cadeau ! Et bien entendu, la localisation de la piqûre donne d’autres précisions à la perle de sens. Si cet article vous touche, vous inspire, vous parle, vous rappelle des souvenirs, n’hésitez pas à témoigner dans l’espace de commentaire tout en bas de cette page. Merci !



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