La Bioanalogie nous propose de regarder la vie hors de la dualité. Notre fonctionnement classique dans la dualité, sur deux plans, est une illusion qui nous maintient dans la survie. Ne serait-il pas plus intéressant, plus palpitant, plus épanouissant d’être vraiment vivants ?
La dualité n’est pas la réalité
Nous avons l’habitude de penser en terme de dualité, en donnant une valeur positive ou négative aux évènements de notre vie, en voulant tout expliquer et trouver une cause à chaque chose qui advient. Nous voulons attirer à nous les choses « positives » et repousser les choses « négatives ».
Notre société occidentale est basée sur cette dualité. Des sciences à l’économie en passant par la culture, tout est basé sur le rapport de cause à effet, dans l’idée qu’il nous faut intervenir sur l’extérieur afin d’éviter le mal et de favoriser le bien, comme si l’un existait sans l’autre…
Ne luttons-nous pas contre virus et bactéries plutôt que de les voir comme des agents d’évolution ?
Ne voudrions-nous pas une vie sans problème, sans maladie, sans accident que l’on voit comme négatifs plutôt que de les voir comme des guides vers nous-même ?
Ce fonctionnement duel est celui de l’animal dont la valeur la plus haute est la survie de l’espèce. Et notre biologie, issue de l’évolution animale, fonctionne pour assurer cette survie.
La vie n’est pas dans la dualité.
La dualité n’est pas une réalité mais une interprétation du monde pour survivre.
La vie se déploie sur trois plans
Quand je regarde un ciel étoilé par une douce nuit d’été, confortablement allongée sur le sol encore tiède, j’ai l’impression d’être à la fois un petit point sur la planète terre et l’univers tout entier. Ce n’est pas logique, ce n’est pas accessible à mon mental. Et pourtant, c’est cohérent !
J’ai un intérieur, un extérieur (l’univers tout entier) et il y a cette limite entre les deux, cette rencontre insaisissable, immatérielle, faite de vide entre l’univers et moi.
Dans notre conception actuelle du monde, le point de référence du début de l’Univers est le Big Bang. On ne conçoit rien avant ce Big Bang qui est une rencontre entre le temps et l’espace. Ni le temps ni l’espace n’ont de réalité propre sans la relation entre les deux, ce continuum espace-temps décrit par Einstein dans la théorie de la relativité.
Le ciel n’a pas d’existence sans la terre et sans la limite entre les deux.
Le chaud n’a pas d’existence sans le froid et sans le courant d’air qui se créé entre les deux.
Nous ne pourrions pas marcher si nos pieds ne touchaient pas le sol. La rencontre entre le sol et nos pieds, insaisissable et immatérielle, est partie intégrante de notre acte de marcher.
Le mot positif contient en lui les mots négatif et neutre, l’un n’existant pas sans les deux autres. Le mot enfant contient en lui les mots père et mère, l’un n’existant pas sans les deux autres. Le bas existe t’il sans un haut et un milieu ? Le futur existe t’il sans passé et présent ?
La vie ne s’exprime donc pas sur les deux plans de la dualité mais bien sur trois plans, les trois plans de la conscience.
L’un de ces plans est fait de vide, le vide dont parle la physique quantique, une rencontre immatérielle et insaisissable. C’est le plan de l’expérimentation de la vie à chaque instant, celui de l’énergie de l’enfant.
Chacun de ces trois plans est 100% de la totalité, l’un n’existe pas sans les deux autres, l’un n’est pas plus important que l’autre. Et toute la vie, tout ce qui nous arrive est analogique avec ces trois plans. Toute unité se déploie en trois plans, de façon fractale.
« Toute existence, toute forme, tout événement, tout acte se manifeste en trois plans – ni reliés ni séparés, appartenant à une seule et même réalité – ayant en commun un même Principe, neutre, insaisissable et immatériel. » Jean-Philippe Brébion, « L’Évidence ».
Les limites de notre mental
Il est difficile pour nous d’appréhender ce troisième plan neutre, immatériel, insaisissable, omniprésent. Notre mental est un peu obsolète pour cerner ce troisième plan fait de vide et pour comprendre que chaque élément est 100%. C’est un changement de paradigme !
La physique quantique décrit la même chose et reste aussi difficilement accessible à notre mental. Nous ne sommes plus dans le domaine du mental mais bien dans celui de la conscience.
Ce regard sur la vie qui s’exprime sur trois plans nous permet de cesser de mettre la cause de notre bonheur ou de notre malheur à l’extérieur de nous. Il nous permet et nous encourage à prendre la totale responsabilité de notre vie.
Ce qui me touche venant de l’extérieur ne parle que de moi à l’intérieur. Si je le vis mal, à moi d’aller à la rencontre de ce que je ne mets pas en conscience à l’intérieur de moi. C’est la loi du principe.
La Bioanalogie nous invite à la conscience, expérimentons !
« Transformer notre conscience individuelle c’est enclencher le processus de transformation de la conscience collective ». Thich Nhat Hanh
Avez-vous conscience de ces trois plans ? N’hésitez pas à laisser un commentaire !
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